La communication responsable, kézako dans la pratique ? 

Depuis quelques années maintenant, on nous parle de responsabilité sociale et environnementale et on nous demande d’aller vers davantage d’éthique dans nos manières de consommer. Nous sommes tous concernés par ces changements majeurs qui vont nous obliger à changer nos pratiques, nos manières de penser, de communiquer et de créer. L’année 2020 sera, plus que jamais, marquée par ses enjeux sociaux et environnementaux, ce qui nous amène aujourd’hui à nous demander, quelles seront les pratiques d’une communication responsable ?

Face à une surconsommation du digital avec, pas moins de 800 millions d’équipements réseaux, 10 milliards de téléphones portables et on compte à 8 milliards de mails hors spams qui ont été envoyé en 2019 !

L’ADME, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie vient de publier le « Guide de la Communication Responsable ». 40 spécialistes de l’environnement ont participé à cet ouvrage afin d’accompagner les acteurs sur l’adaptation de la fonction de communication aux enjeux de la transition écologique.

Le guide propose d’aller identifier les limites d’un modèle économique linéaire basé sur une croissance illimitée, le potentiel de l’économie circulaire, la révolution numérique et ses enjeux, qu’est-ce que le marketing responsable et comment se construire une communication responsable. Le manuel nous donne des conseils afin de réduire les impacts environnementaux lors des actions de communication en concevant des messages qui vont venir mettre en lumière la transition écologique et de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) tout en évitant le Greenwashing (grand damn de notre société).

« La communication est un puissant vecteur de transformation culturelle qui participe à préparer l’opinion, modifier les normes sociales, faire évoluer les perceptions et les imaginaires » ADME

Ce qui nous intéresse dans cet article aujourd’hui, est de comprendre la mécanique de la communication responsable. Voici ce qui compose une communication respectueuse et éthique :

✹ Une politique de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) prenant en compte impacts environnementaux et sociaux, gouvernance, diversité culturelle, conditions de travail, prise en compte du handicap etc.

✹  Une écocommunication qui vise à réduire les impacts liés à ces métiers : consommation de ressources naturelles (énergie, papier, emballages…), utilisation de produits nocifs ou dangereux (encres, solvants…), production de déchets, pollutions liées à la fabrication, aux transports et à l’usage…

✹ Des principes d’authenticité des messages, de transparence des processus de communication, de respect des parties prenantes ainsi que le rôle de la communication dans la promotion d’une certaine vision de la société.

Si le sujet vous intéresse je vous invite grandement à commander ce guide très complet qui mène à pas mal de réflexions très pertinentes sur des sujets plus que d’actualité.

Ce manifeste est une aubaine pour les communicant(e)s qui souhaitent impulser le changement. De mon côté, c’est venu renforcer mon envie de continuer à me former aux enjeux RSE et d’œuvrer davantage vers une communication plus juste et responsable !